Si vous suivez un petit peu le triathlon, cela ne vous a certainement pas échappé : le double champion du monde Vincent Luis aime les tatouages. « Si tu veux la paix, prépare la guerre » s’est-il fait tatouer sur le torse.
Notre ambassadeur nous raconte l’histoire de ces tatouages et la force qu’ils lui apportent.
Que représente ton tatouage “Si vis pacem, para bellum” ?
Alors ça, c’est le deuxième tatouage que j’ai fait, c’était vraiment un gros tatouage donc je m’étais dit “on y va pour une fois on fait un truc sympa”.
C’est une chose que j’ai toujours eu dans la tête : « Qui veut la paix prépare la guerre ».
Vincent Luis
Je trouve que ce n’est pas barbare ou autre, c’est plus la signification de “ Il n’y a rien d’important qui vient facilement”. C’est valable pour tout dans la vie : si vous voulez une belle maison, une belle voiture il va falloir travailler pour ça, si vous voulez être performant dans votre sport ou métier, il va falloir vous engager pour ça, pour avoir des bonnes notes à l’école, il faudra réviser.
Pour moi, il n’y a rien de valeur qui vient rapidement.
« Qui veut la paix prépare la guerre » pour moi c’est exactement la même chose c’est vraiment si à un moment vous avez envie d’être tranquille et obtenir tout ce dont vous avez envie, il va falloir vous battre pour ça.
Et la rose des vents ?
Ensuite il y a aussi une rose des vents, et ça c’est plutôt pour me dire “rappelle toi d’où tu viens, ne perd pas le Nord”.
Les anneaux olympiques
Après j’ai les anneaux olympiques que j’ai fait après mes premiers jeux (ndlr Londres 2012). Premier tatouage j’ai fait un petit truc à 100 balles pour le garder toute ma vie. Donc je l’ai fait dans un petit coin quand même sous la montre pour être sûr que ça ne se voit pas trop. (rires)
Et ton tatouage sur le dos ?
Ensuite j’ai fait le dos, avec un motif qui me plaisait vraiment. C’est une copine qui l’a dessiné avec un hiboux et à l’intérieur le crâne mexicain car je trouvais que c’était très représentatif de mon état d’esprit à ce moment là.
Je crois que j’avais 30 ans, j’essayais en fait de mûrir d’être plus sage parce que j’avais fait pas mal d’erreurs de jeunesse ou de fougue et j’essayais de mûrir.
Le hiboux représentait plutôt cet esprit de sérénité, de quiétude, de sagesse. A l’intérieur par contre il y avait toujours cette chose qui bout en moi : quand c’est la guerre c’est la guerre et donc quand je fais la course, c’est la course, il n’y a pas de cadeaux
Vincent Luis
Enfin, il reste les deux tatouages sur les chevilles. Qu’est ce qu’ils représentent pour toi ?
Après sur les chevilles, j’ai une aile et une croix, et ça c’est plus pour mes grand-mères que je n’ai pas trop connu parce qu’avec tous les entrainements les courses etc. moi je ne les ai jamais trop vues et elles sont parties toutes les deux à quelques mois d’interval. Elles étaient toutes les deux ultra croyantes, moi je n’ai jamais trop cru à tout ça mais je sais que les deux à chaque fois que j’allais les voir il fallait aller à l’église ou au cimetière donc c’était pour elle. Et l’aile c’était pour les caractériser, ce sont des anges… donc c’est pour ça que j’ai fait ces deux tatouages.
Vous souhaitez en savoir plus sur Vincent Luis, notre ambassadeur Triathlon ?
A LIRE AUSSI
Tout savoir sur le Tour de France Femmes avec Zwift 2023
