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Les cyclistes sont formidables. Le sport est génial, la culture aussi. Pourtant, sortir avec un cycliste peut s’avérer… compliqué. Si vous n’êtes pas fan de vélos, prenez ce guide comme un avertissement !

Sortir avec un non-cycliste ? Un vrai défi !

L’amour a ses mystères, et parfois, il nous éloigne de nos routes habituelles. Bien sûr, on aimerait tous passer nos journées sur un vélo, mais sauf à être pro, il faut bien travailler pour financer notre passion. Et c’est parfois sur notre lieu de travail que l’amour nous rattrape : un retard, un déjeuner qui s’éternise, un dîner improvisé… Votre collègue est impressionné(e) par votre assiduité à venir bosser à vélo et écoute avec curiosité vos anecdotes de cycliste.

Mais une fois en couple, la réalité s’installe : vivre avec un cycliste, ce n’est pas de tout repos !

Vivre avec un cycliste : les mauvais côtés

Soyons honnêtes : vivre avec un cycliste, ce n’est pas de tout repos. Avant de se lancer, mieux vaut savoir dans quoi on s’embarque. Voici cinq aspects qui peuvent rapidement devenir source de frustration pour un non-cycliste.

1. Trop de temps passé avec le vélo

Rouler, c’est une chose, mais il y a aussi les réglages, les réparations, le nettoyage, les changements de pièces… Et bien sûr, les heures passées à en parler. Pour un passionné, le vélo occupe une place centrale et peut vite devenir envahissant. Ce n’est pas qu’il n’y a pas de place pour autre chose, mais il faut accepter que cette passion prenne du temps – beaucoup de temps.

2. Une passion qui coûte cher

Un budget spécial vélo ? Évidemment. Entre l’équipement, l’entretien, les upgrades indispensables et les nouvelles pièces qui semblent toujours être une priorité, la facture peut vite grimper. Ce n’est pas un simple hobby, c’est un investissement. Mieux vaut être prévenu : cette passion demande des moyens et peut sembler difficile à comprendre pour quelqu’un qui ne partage pas le même engouement.

3. Les week-ends sont déjà pris

S’il fait beau, aucune hésitation : sortie vélo. Pas de place pour une grasse matinée ou une escapade improvisée. Les week-ends se remplissent rapidement d’entraînements, de courses et de longues balades entre amis. Et après plusieurs heures sur la selle, l’envie de se poser l’emporte souvent sur toute autre activité. Trouver un équilibre demande un peu d’effort, mais c’est essentiel pour éviter frustrations et incompréhensions.

4. Vivre dans l’inquiétude au quotidien

Le vélo peut sembler anodin pour un passionné, mais pour quelqu’un qui regarde ça de l’extérieur, c’est tout sauf rassurant. Entre la circulation, les descentes rapides et les risques de chute, l’inquiétude est permanente. Même avec toutes les précautions du monde, impossible d’échapper aux messages du type « T’es bien rentré ? Ça s’est bien passé ? ». Un petit coup de fil après une sortie ne coûte rien et peut éviter bien des angoisses.

5. Adieu les grasses mat’

Se lever à 4h30 pour partir rouler ? Tout à fait normal. Surtout les jours de course. Mais pour l’autre personne qui partage le lit, c’est une autre histoire. Entre l’alarme qui sonne, les allées et venues pour s’habiller, préparer le vélo et avaler un petit-déjeuner, difficile de rester discret. Avec un peu d’anticipation – préparer ses affaires la veille, éviter de faire tomber un bidon au milieu de la nuit – il est quand même possible de limiter les dégâts !

Vivre avec un cycliste : les bons côtés

Après avoir lu tout ce qui précède, on pourrait se demander pourquoi s’engager avec un cycliste. Pourtant, il y a aussi de nombreux avantages. Voici cinq bonnes raisons d’apprécier cette passion.

1. Un gage de fidélité

Avec une passion aussi prenante, pas de risque de s’éparpiller ailleurs. Entre les longues sorties, l’entretien du vélo et les discussions sans fin sur le matériel, il n’y a tout simplement pas de place pour autre chose. Et puis, avouons-le : difficile d’imaginer séduire qui que ce soit en marchant en canard avec des chaussures à cales et un cuissard moulant. Sans compter que lorsqu’un cycliste regarde quelqu’un d’autre, c’est généralement pour admirer… son vélo.

2. Du temps libre

Le vélo prend du temps, et c’est aussi une aubaine pour l’entourage. Pendant qu’un cycliste est parti rouler des heures durant, son ou sa partenaire peut vaquer à ses propres occupations sans culpabilité. Un équilibre parfait entre passion et indépendance.

3. Un mode de vie sain

Le cyclisme, c’est bien plus qu’un sport : c’est un mode de vie. Être en forme, avoir de l’endurance, aimer l’effort… et entraîner les autres dans cette dynamique. Marcher des kilomètres en voyage, grimper sans difficulté les escaliers, partir en randonnée sans rechigner : autant de petits plus qui peuvent donner envie de suivre le mouvement. Sans forcément devenir cycliste, partager la vie d’un passionné, c’est souvent adopter un mode de vie plus actif.

4. Trouver un cadeau devient facile

Plus besoin de se creuser la tête pour les anniversaires ou les fêtes. Un maillot, une paire de lunettes, un accessoire dont il ou elle parle depuis des semaines… Il y a toujours une idée cadeau qui fera mouche. Et pour ceux qui hésitent, il suffit de demander conseil aux copains cyclistes. En revanche, l’inverse est plus compliqué : à force de recevoir des cadeaux parfaits, il va falloir se montrer à la hauteur en retour.

5. Une initiation au Tour de France (et au reste)

Pas seulement le Tour, mais toutes les courses. À force d’entendre parler de stratégies, de rouleurs, de grimpeurs et de classements, impossible de ne pas s’y intéresser un minimum. Et une fois que les subtilités du peloton sont comprises, suivre une course devient passionnant. L’inconvénient ? Finir par soutenir un coureur différent, et voir s’installer une nouvelle forme de rivalité à la maison.

Essayez de rendre les choses plus simple

Sortir avec un cycliste n’est pas toujours simple. Il y a des défis, mais aussi de bons côtés. L’essentiel est de trouver un équilibre : profiter des avantages et limiter les inconvénients. L’amour ne se contrôle pas, alors autant rester soi-même. Après tout, c’est pour ça qu’on est aimé. Mais un peu moins d’obsession pour le vélo peut quand même rendre la cohabitation plus facile.