Villes, étapes-clés, arrivées inédites… Tout savoir sur le parcours du Tour de France 2026

Villes inédites, arrivées au sommet, étapes cruciales pour le classement général… La rédaction de Škoda We Love Cycling vous dit tout sur le parcours du Tour de France 2026.

C’est une première depuis près d’un demi-siècle ! Le Tour de France 2026 s’ouvrira par un contre-la-montre par équipe dans les rues de Barcelone. Mais attention, il s’agit d’un format de contre-la-montre inédit sur le Tour de France : le temps sera pris sur le premier coureur de chaque équipe et chaque chrono sera enregistré de manière individuelle, à l’instar du contre-la-montre par équipe sur Paris-Nice.

Depuis quelques années, Barcelone est un peu la capitale de l’effort chronométré par équipe : grand départ de la Vuelta a España 2023, grand départ de la Vuelta Femenina 2025… Pour le Tour, la métropole catalane verra les coureurs arriver à Montjuïc à l’ombre du Stade Olympique. Un format inédit et les 800 derniers mètres à 7 % pourraient bien rendre ce contre-la-montre plus excitant que jamais !

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Le lendemain, on retournera à Barcelone et on reviendra du côté de Montjuïc pour une première étape en ligne tracée pour les puncheurs. Deux tours complets sur circuit seront à effectuer sur la colline de Montjuïc avec la répétition de la côte du Stade Olympique (600 m à 7 %) comme juge de paix de cette 2e étape du Tour de France 2026.

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Le peloton du Tour de France 2026 quitte la Catalogne en partant de Granollers, place forte du handball espagnol, pour basculer de l’autre côté des Pyrénées. Après un passage à proximité du Circuit de Barcelona-Catalunya – on a écrit un article là-dessus – le répit sera de courte durée pour rejoindre la station des Angles dans les Pyrénées-Orientales.

Avec un passage par la Collada de Toses et La Molina, une montée progressive vers Font-Romeu, Les Angles verront le peloton du Tour de France arriver pour la toute première fois de leur histoire. En 2022, Michael Woods s’y était imposé sur une étape de la Route d’Occitanie. Mais la bosse finale était différente de celle concoctée par A.S.O. Bien qu’étant une station de sports d’hiver, ne vous attendez pas à un long col pour terminer cette étape. Les puncheurs devraient pouvoir s’exprimer sur les pentes qui mènent vers le Pla del Mir (1,7 km à 6,5 %).

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Carcassonne devient un classique du Tour de France, « un carrefour entre les Alpes et les Pyrénées » comme aime à le rappeler Christian Prudhomme. De l’Aude à Foix, dans l’Ariège, il n’y a qu’un pas. Mais attention : cette 4e étape du Tour de France sera une nouvelle fois (le jeu de mots n’est pas voulu, promis) corsée ! Au menu : col de Coudons (10,7 km à 5,5 %) et col de Montségur (6,9 km à 6,6 %), ce dernier pouvant faire la sélection parmi les sprinteurs encore présents. Pour une arrivée dans le centre-ville de la préfecture de l’Ariège. Comme en 2017 quand Warren Barguil s’y était imposé un 14 juillet ou plus récemment en 2022. Pas de Prat d’Albis au programme sur le Tour de France 2026 mais un parcours ouvert aux baroudeurs ou coureurs véloces qui passent bien les bosses.

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Le Tour de France qui ne passe pas à Pau, c’est un peu comme si Paris-Roubaix n’empruntait pas de secteur pavé. Et donc oui, en 2026, Pau accueillera une arrivée du Tour de France pour la 54e fois de son histoire. Et comme souvent quand le Tour arrive à Pau, les sprinteurs devraient se jouer la victoire.

Hop, hop, vous avez cru qu’on allait quitter les Pyrénées si vite ? Pour le 59e départ d’étape de la ville d’Henri IV, c’est un inédit qui attendra les coureurs du Tour de France en ce jeudi 9 juillet : une arrivée à Gavarnie, à quelques encablures de la Brèche de Roland et de sa légende. Même si la montée finale n’est pas très sélective, le col d’Aspin et le col du Tourmalet, deux sommets mythiques des Pyrénées, seront au menu.

Le peloton escaladera le col du Tourmalet par le versant de Sainte-Marie-de-Campan, en passant par la Mongie. © A.S.O.

Fini la montagne, on s’octroie une petite respiration. En tout cas, entre Hagetmau et Bordeaux, les sprinteurs se verront offrir une nouvelle opportunité. On aura rarement vu un départ de Tour avec aussi peu d’opportunités pour eux. Mais à Bordeaux brillent souvent les grands crus et ceux qui ont de la bouteille. Dernier vainqueur en date en Gironde ? Jasper Philipsen devant Mark Cavendish en 2023.

C’est le retour du Tour de France masculin en Dordogne ! Et nous aurons droit à un remake de l’étape Périgueux–Bergerac du Tour de France 2017. Les sprinteurs qui se sont loupés la veille à Bordeaux auront une nouvelle chance à Bergerac. Le lendemain, cela risque d’être un peu plus corsé…

Marcel Kittel s’était imposé sur cette même étape en 2017. © A.S.O.

Sur les routes de Corrèze et du Tour du Limousin, les choses seront loin d’être aisées. Un relief bien présent, des routes un peu rugueuses et souvent étroites… Vous vous souvenez de l’étape Chauvigny–Sarran en 2020 ? Eh bien nous aurons droit à un profil similaire sur ce parcours du Tour de France 2026 en direction d’Ussel. Le retour du Suc au May (3,8 km à 7,7 %) en milieu d’étape devrait tout déclencher. Derrière, il faudra encore bien négocier les routes mal plates du plateau de Millevaches, le Mont Bessou. 185 kilomètres pour 3 300 mètres de dénivelé : les baroudeurs ne peuvent pas rêver mieux. En tout cas, une étape 100 % corrézienne sur le Tour, c’est du jamais vu !

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Jour de fête nationale sur le Tour de France 2026 ! Visiblement, Christian Prudhomme tient à faire des étapes intégralement dans les départements. Après la Dordogne et la Corrèze, place au Cantal pour un feu d’artifice sur ses routes – bon d’accord, il y a un tout petit passage par l’Aveyron. On se souvient tous, en 2024, de ce sprint à deux remporté par Jonas Vingegaard dans la station du Lioran.

Comme la recette de 2024 avait bien fonctionné, on remet ça ! L’enchaînement Puy Mary – Pas de Peyrol, col de Pertus et col de Font de Cère, c’est l’équivalent des montagnes russes à la fête foraine. On retrouve un parcours propice à un scénario animé (3 900 mètres de dénivelé en 167 kilomètres) avec des ascensions désormais bien connues des suiveurs. Cette récurrence est tout sauf un hasard. Le Massif central se positionne comme 3e massif du Tour derrière les Alpes et les Pyrénées. Et surtout, il ne déçoit jamais.

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Vichy retrouvera le Tour de France 74 ans après sa dernière apparition ! Après un 14 juillet explosif, les sprinteurs auront à cœur de s’exprimer dans les rues de Nevers. Au programme de Paris-Nice cette année, Nevers n’a plus vu le Tour de France depuis 2003.

C’était le départ du contre-la-montre par équipe de Paris-Nice 2025, le Circuit de Magny-Cours – encore un – accueillera en 2026 le départ de la 12e étape du Tour de France. Direction Chalon-sur-Saône, où le Tour n’a plus posé ses valises depuis 2019 et une victoire au sprint de Dylan Groenewegen. En 2026, Chalon devrait à nouveau assister à un sprint massif. Le sprinteur néerlandais sera-t-il au rendez-vous avec sa nouvelle formation Unibet Rose Rockets ?

Le départ de la 3ème étape de Paris-Nice 2025 sur le Circuit de Magny-Cours. © A.S.O.

Deux jours pour les sprinteurs, c’était trop ! Et cette 13e étape va marquer le début d’un week-end terrible ! 205 kilomètres au programme pour ce qui sera la plus longue étape du Tour. Sur le papier, le Ballon d’Alsace a été posé à quelques kilomètres de l’arrivée à Belfort, histoire d’éliminer les derniers sprinteurs ou servir de rampe de lancement pour l’échappée.

A.S.O aime mettre à l’honneur le massif des Vosges dans l’histoire récente du Tour de France. Nous aurons cette année au fort accent alsacien avec, comme en 2023, une arrivée à la station du Markstein dans le Haut-Rhin ! Deux surprises sont à noter sur cette étape : pas d’arrivée à la Planche des Belles Filles un temps pressentie, mais surtout l’apparition du col du Haag (11,2 km à 7,3 %). Ce qui pourrait en faire le premier col hors catégorie du massif des Vosges ! L’ascension vers le Markstein se fera par ce versant, une “nouvelle pépite” comme l’a qualifié Christian Prudhomme : un chemin forestier aménagé en voie cyclable avec des passages à 15 % ! Avec le Grand Ballon, le col du Page, le Ballon d’Alsace, le col du Hundsruck et ce col du Haag, ce sont près de 3 800 mètres de dénivelé qui seront proposés aux coureurs ce jour-là.

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Les amoureux du Critérium du Dauphiné le connaissent, les coureurs le redoutent, le Plateau de Solaison figurera pour la toute première fois au parcours d’un Tour de France. Niché au cœur des Aravis, le Plateau de Solaison, c’est une montée brutale (11,3 km à 9,1 %). Au terme d’une deuxième semaine où la fatigue se fait déjà ressentir, gare aux défaillances. Pour bien lancer cette étape, les coureurs débuteront avec l’ascension du Mont Salève par le col de la Croisette (4,7 km à 11,2 %), son côté le plus sévère ! La journée de repos sur les rives du Lac Léman sera plus que bienvenue.

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Deux semaines et toujours pas de contre-la-montre individuel ? Les vélos de chrono pourront être sortis de nouveau en ce début de 3e semaine. Pour certains, cela sera un jour de repos supplémentaire ; pour les favoris du classement général, c’est une journée qui servira à donner le ton de la dernière ligne droite.

Côté parcours, c’est assez simple à décrypter : ça monte au début, ça descend au milieu, c’est plat à la fin. 26 kilomètres, c’est court ; pas sûr que les purs spécialistes du contre-la-montre apprécieront… Bucolique en apparence, ce chrono pourrait bien piéger certains coureurs. Pour certains, c’est toujours difficile de trouver le rythme sur un contre-la-montre au lendemain d’une journée de repos. Avec le début mal plat, gare à ne pas être à contre-temps !

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Amis sprinteurs, profitez de cette journée ! Chambéry–Voiron sera la dernière étape pour vous avant Paris. Mais les spécialistes le savent, une étape de transition en 3e semaine n’est jamais facile à négocier et à contrôler. Après avoir reçu la Vuelta en 2025 (victoire de Ben Turner sur la 4e étape), Voiron verra donc le Tour de France pour la première fois. Et en plus, deux jours d’affilée…

En 2020, Orcières-Merlette, c’était la première arrivée en altitude d’un Tour de France qui allait être renversant. Quand on se penche sur le tracé de cette 18e étape, qu’on prend en compte la fatigue accumulée et ce qui attend les coureurs sur les deux jours suivants, on peut se dire que c’est une belle étape pour les baroudeurs-grimpeurs. La montée finale n’est pas la plus dure du Tour de France (7,1 km à 6,7 %) et toute l’approche sera favorable aux solides baroudeurs. Et sûrement que les leaders du classement général voudront en garder un peu sous la pédale en vue du dernier week-end…

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Les rumeurs ont enflé, enflé. Les suiveurs les plus fous n’auraient pas imaginé cela. Mais oui, nous aurons bien deux arrivées à l’Alpe d’Huez en deux jours ! Comme en 1979, une double arrivée est proposée au sein d’une même édition du Tour. Pour ce premier acte, le profil n’est pas terrifiant bien que nous aurons quand même 3 500 mètres de dénivelé en 128 kilomètres seulement. Le col Bayard dès la sortie de Gap puis le col du Noyer seront deux bons tremplins avant la transition vers le col d’Ornon, puis le pied de l’Alpe d’Huez et ses mythiques 21 virages.

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Alpe d’Huez, acte deux ! Et c’est peut-être l’étape la plus dure que l’on ait jamais vue dans l’histoire récente du Tour de France ! 5600 mètres de dénivelé en 171 kilomètres, c’est digne d’une étape du Giro. Col de la Croix de Fer, Col du Télégraphe, Col du Galibier, Col de Sarenne. Rien qu’à l’écrire, on a déjà mal aux pattes.

Si vous avez déjà prévu votre week-end à l’Alpe d’Huez à cette période, on vous prévient : il faudra vous déplacer entre le vendredi et le samedi. Si, la veille, les coureurs emprunteront les 21 mythiques virages de l’ascension iséroise, ce samedi 25 juillet, le peloton rejoindra la station par le col de Sarenne (12,8 km à 7,3 %). À la veille de l’arrivée finale à Paris, cette dernière étape pourrait renverser le classement général établi.

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On voit le bout, et l’Arc de Triomphe se profile à l’horizon, c’est la délivrance ! Nous étions habitués à ne plus avoir de surprise sur cette ultime étape. Et puis, en 2025, Montmartre et la rue Lepic ont fait leur apparition. Ce parcours a été critiqué : certains ont adoré le clin d’œil aux Jeux Olympiques, d’autres ont regretté l’absence d’un sprint massif. Alors on fait quoi en 2026 ?

On reprend la recette de 2025 et des Jeux Olympiques : la rue Lepic ! Après des premiers tours sur le traditionnel circuit des Champs-Élysées, les rescapés de ce Tour de France 2025 prendront la direction de la butte Montmartre pour trois ascensions au cœur du volcan de la rue Lepic. Puis, petite modification cette année… Après son dernier passage rue Lepic, le peloton reviendra pour faire un dernier tour de circuit des Champs-Élysées. Les sprinteurs légèrement distancés pourraient s’octroyer une chance d’accrocher un groupe et de se disputer la victoire. Suspense garanti !

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C’est sûrement un des Tour de France les plus durs jamais tracés ! 54 450 m de dénivelé positif sur trois semaines, dont une 2e étape qui concentre plus de 10 % de ces difficultés… Le Tour suit les traces du Giro qui, rappelons-nous, a offert un retournement de situation cette année avec une 20e étape extrêmement dure. Pour résumer ce Tour de France 2026 : c’est dur au début, difficile au milieu et horrible à la fin.

Côté parcours, il y aura peu d’arrivées en descente en montagne après des cols, mais des montées qui semblent moins sélectives comme Les Angles ou Gavarnie. Toutes les étapes verront une arrivée au sommet, ou quasiment, avec un col situé à moins de 10 kilomètres de l’arrivée et peu ou pas de descente. Cela sera le cas pour l’étape du Markstein et la 2e arrivée à l’Alpe d’Huez.

Pour les sprinteurs, la première occasion arrivera au terme du 5e jour de course. Si on écarte l’étape parisienne, ils auront six opportunités de se disputer un sprint massif : Pau (5e étape), Bordeaux (7e étape), Bergerac (8e étape), Nevers (11e étape), Chalon-sur-Saône (12e étape) et Voiron (17e étape).

L’extrême difficulté de ce Tour de France pourrait également entrouvrir des portes aux échappés. Beaucoup d’étapes ont été tracées dans ce sens, avec difficultés sur la 2e moitié du parcours mais un final souvent plat : difficile pour les sprinteurs de passer, trop énergivore à contrôler pour les équipes qui jouent le classement général.

Ce Tour de France 2026 s’annonce excitant sur le papier et le parcours va faire parler encore pendant des mois. Mais souvenons-nous que ce sont toujours les coureurs qui font la course et qui auront le dernier mot.