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Une petite course de temps en temps est exactement ce qu’il vous faut pour pimenter votre routine cycliste. Cela vous permet d’avoir un objectif, une motivation supplémentaire et l’envie de vous améliorer. Pour autant, se lancer à l’aveugle dans l’un de ces événements n’est probablement pas la meilleure idée. Vous devez savoir à quoi vous attendre : votre expérience sera infiniment meilleure si vous avez en tête ces 5 conseils que vous auriez aimé connaître avant votre première course. Un petit coup de pouce qui vous fera avancer, et vous donnera envie de recommencer !

C'est une course OK, mais pas une compétition

Tout d’abord, si vous n’êtes pas un coureur UCI et que vous n’avez pas roulé spécifiquement pour vous préparer à gagner un tel événement, vous ne gagnerez certainement pas (désolé). Non pas parce que vous n’êtes pas assez dévoué ou pas assez bon, mais simplement parce que c’est votre loisir et que vous avez un temps limité pour vous entraîner, contrairement à d’autres coureurs.

Ainsi, bien qu’il s’agisse d’une vraie course, il s’agit surtout d’un défi contre soi-même. Ce n’est pas une compétition contre les autres participants. Dans les faits, sachez qu’il existe une grande entraide entre les participants et que vous serez nombreux à vous arrêter pour demander à un participant s’ il a besoin d’aide, s’ il est tombé ou s’ il a crevé. D’autres vous partageront leur ravitaillement en solide ou en liquide si vous avez mal géré vos provisions. Vous êtes tous dans le même bateau, et il ne serait pas judicieux de commencer à bousculer ou à couper la route aux autres s’ils sont plus rapides. Roulez pour vous et laissez les autres rouler à leur allure. Surtout, ne risquez pas la vie de quelqu’un parce que vous voulez être 95e et non 96e au classement final !

Vous n'avez pas besoin de sac à dos

Ce point est assez évident si vous pratiquez le cyclisme sur route. Cependant, si vous participez à un événement de VTT, la plupart des gens autour de vous auront un sac à dos. S’habituer à rouler sans sac à dos prend du temps, mais une fois que vous l’aurez fait, vous vous demanderez pourquoi vous avez mis pendant tout ce temps ce poids sur votre dos. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une petite sacoche de selle dans laquelle vous pouvez ranger votre matériel de réparation (chambre à air, démonte pneu…). 

Vous pouvez mettre le reste dans les poches de votre maillot. Mettez par exemple une veste dans votre poche arrière centrale, ainsi que vos papiers, votre téléphone et du ravitaillement solide (barres, gels, pâtes de fruits…).. Tout cela peut facilement se glisser dans vos poches, et vous aurez la sensation rafraîchissante de ne pas avoir de sac à dos qui vous fait transpirer. Cela rendra votre expérience infiniment meilleure.

S'alimenter correctement

Il arrivera un moment où vous vous soucierez forcément du résultat : celui d’arriver à passer cette ligne d’arrivée. Et, bien sûr, il arrivera aussi un moment où vous voudrez vous dépasser un peu plus pour franchir cette dernière marche. Le fait que vous y parvenez ou non dépend notamment de la qualité de votre ravitaillement. Il existe un mythe selon lequel les vélos ne consomment pas de carburant. C’est pourtant le cas, et ce carburant s’appelle les glucides. Ils se présentent sous différentes formes – certains sont des gels énergétiques, d’autres des barres – mais ils ont le même objectif : vous donner de l’énergie pour cette dernière marche à franchir.

Certaines personnes pensent que faire du vélo, c’est perdre du poids, et c’est tout à fait possible. Cependant, si vous participez à une course, vous avez un objectif différent : celui de terminer, avec un temps qui correspond à vos capacités. Les deux ne se combinent donc pas bien, car vous avez besoin de calories pour pouvoir en brûler davantage. Par conséquent, si vous ne voulez pas vous épuiser en route vers la ligne d’arrivée, apprenez à vous alimenter correctement. Apprenez également à repérer les postes de ravitaillement et mangez selon votre besoin ! L’hydratation est tout aussi importante, et vous devez aussi l’effectuer correctement. Sinon, les crampes gâcheraient définitivement votre course.

Un bon échauffement pour ne pas subir le départ

C’est quelque chose que vous avez dû remarquer chez les coureurs professionnels du Tour de France. Il est vrai qu’ils fournissent des watts dont vous ne pouvez que rêver. Mais au final vous donnez aussi le meilleur de vous-même comme eux, alors pour votre corps, il n’y a pas beaucoup de différence. Avec un bon échauffement, un maximum d’oxygène arrivera dans vos muscles, et ils seront donc beaucoup plus performants, surtout dans des conditions qui ne sont pas idéales. En plus, le mouvement des articulations augmentera et votre corps sera beaucoup plus souple, ce qui vous permettra d’être plus à l’aise dans les descentes. 

Bien sûr, il s’agit d’une course amateur, et il n’est pas nécessaire d’apporter un hometrainer. En général, comme la plupart des courses commencent dans une ville, c’est relativement plat. C’est parfait pour un échauffement rapide. Si ce n’est pas le cas, essayez de partir de votre logement en vélo pour vous détendre un peu les jambes au réveil !

Le secret, c'est d'avoir un objectif réalisable

Avoir un objectif est toujours le meilleur moyen de se motiver pour sortir et rouler. Encore faut-il que cet objectif soit réalisable. Essayer de se classer dans les 30, 50 ou 100 premiers est une excellente source de motivation, surtout si vous connaissez vos concurrents. Mais s’il s’agit de vos premières courses, ce ne sera pas le cas. Optez pour quelque chose d’un peu différent, donnez-vous par exemple un délai pour terminer. C’est un objectif qui ne dépendra que de vous. Si vous ne connaissez pas l’itinéraire et que vous ne l’avez vu que sous la forme d’un tracé GPS, soyez très prudent. 

Notez également que la météo peut aussi influencer vos résultats. Par exemple, la pluie et le vent peuvent vous ralentir considérablement. Il en va de même pour le nombre de participants, s’il y a des parties étroites de la route où vous ne pouvez pas dépasser, ou si, pour dépasser, vous devez vous mettre dans le rouge.

Alors, êtes-vous prêt à participer à une course ? Participer à une course amateur est un excellent moyen d’enrichir votre expérience cycliste. Mais si vous essayez d’ignorer l’aspect course, du moins vis-à-vis des autres et que vous vous fixez vos propres objectifs, vous devriez profiter pleinement du moment et vivre une incroyable expérience, surtout maintenant que vous avez lu nos 5 conseils avant de prendre le départ !